Sur un toit, une jeune femme mêle l’argile et l’eau, patouille, gribouille, explore le chemin des premières traces.
En se réappropriant ces gestes ancestraux, elle met ses pas dans ceux des tout-petits qui jouent dans la terre. Une femme l’accompagne de sa voix au son doux du N’goni. Ensemble, elles ébauchent les traits qui égayeront plus tard les murs de leurs maisons. Et voyagent au plus près des racines de l’humanité.
Tiébélé fait écho aux magnifiques empreintes laissées sur leurs maisons par les femmes d’un village du Burkina Faso.
C’est un spectacle qui allie art plastique et poésie. Terre et chant. Matière organique et matériau sensible. Une création qui relie les gestes de ces femmes africaines aux premières traces laissées par les tout-petits.
Avec Nadège Ouedraogo et Bérénice De Clercq. Conception et mise en scène: Gaëtane Reginster. Scénographie: Laurence Jeanne Grosfils. Accompagnement artistique: Daniela Ginevro. Musique: Zouratié Koné. Vidéo: Mathieu Georis. Costumes: Elyse Galiano. Lumière et régie: Vincent Stevens. Coproduction: projet européen Mapping, A map on the aesthetics of performing arts for early years. En collaboration avec l’Association Wéléni (Burkina Faso). Accompagnement du projet au Burkina Faso: Laure Guiré. Remerciements à Florence Yirido Kabanga; Marie Nassé Katiga et Esther Nakena Ayaguikoga de l’Association Voro Gara de Tiébélé; Pascale Staïesse, psychomotricienne.
Crédit(s) image(s): Olivier Calicis